CONAKRY – En Guinée, la rentrée scolaire 2025-2026 fixée au 15 septembre divise, mais le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation ne recule pas. Alors que des syndicats dénoncent une « violation des droits des enseignants » à de longues vacances, Jean Paul Cédy, réagit aux critiques avec fermeté. Il affirme que cette date (le 15 septembre) n’est pas une nouveauté. Dans un entretien exclusif avec Africaguinee.com, il insiste sur la nécessité de respecter le calendrier scolaire pour garantir la qualité de l’éducation. Entretien exclusif!!!

AFRICAGUINEE.COM : Monsieur le ministre, l’annonce de la date de la rentrée scolaire 2025-2026, fixée au 15 septembre, suscite des réactions parmi certains acteurs de l’éducation. Un leader syndical estime qu’elle viole le droit des enseignants à bénéficier de trois mois de congés. Que répondez-vous ?

JEAN PAUL CÉDY : Je ne crois pas que l’ouverture des classes le 15 septembre constitue une violation des droits des enseignants. Les textes ne disent pas cela. Allez vérifier si les enseignants disposent réellement de trois mois de congés. Vous vous rendrez compte de la réalité.

Nous devons tous travailler au retour à la normalité, au respect des règles. Les élèves ont déjà bénéficié de près de quatre mois de vacances, ce qui n’est pas normal. Ce que nous faisons n’est dirigé contre personne. L’objectif, c’est de reprendre le travail à temps, de terminer les programmes et d’obtenir les résultats que nous attendons. Il n’y a rien de mystérieux : c’est juste du travail.

Et puis, demandez dans toutes les écoles ce qui avait été annoncé à la rentrée dernière. Cette date du 15 septembre est connue depuis un an. Ce n’est pas une nouveauté. Le communiqué de l’Inspecteur de l’éducation en est une preuve éloquente.

Habituellement, nous apprend-on, le choix de la date de reprise des cours se fait en concertation avec l’ensemble des acteurs de l’éducation. Or, cette année, cela ne semble pas avoir été le cas. Pourquoi ?

L’éducation était en perpétuel risque. Même s’ils estiment qu’une concertation est nécessaire, la rentrée scolaire n’est pas une négociation politique. C’est une question technique. Nous avons besoin de neuf mois de cours. Actuellement, nous n’en avons que sept. Il faut donc rattraper ce retard. Ce n’est pas pour faire plaisir à qui que ce soit, c’est pour aider les enfants et garantir une meilleure qualité de l’éducation.

Je précise encore une fois : la date du 15 septembre n’est pas une nouveauté, c’est un rappel. Cela a été annoncé il y a un an. Pourquoi certains n’ont-ils pas réagi à ce moment-là ? Pourquoi attendre maintenant pour contester ?

Une autre inquiétude concerne la coïncidence des dates. La rentrée est fixée au 15 septembre, alors que le référendum se tiendra le 21 du même mois, en pleine période de campagne. Certains craignent que cela perturbe le déroulement des cours. Qu’en pensez-vous ?

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