
OTTAWA- Le nouveau premier ministre canadien annonce qu’il va « maintenir le plafond de l’immigration », alors que le Canada est entré en campagne pour des élections législatives anticipées le 28 avril prochain.
Cette approche « modérée » vise juguler la « crise du logement » dans laquelle le pays est confronté depuis la fin de la pandémie de COVID-19. Elle donne la priorité à l’intégration des personnes déjà présentes au Canada, vaste pays d’Amérique du Nord peuplé de 41 millions d’habitants.
Selon le journal canadien « la presse.ca », », après des années de hausses, Mark Carney a signalé qu’il comptait « maintenir le plafonnement de l’accueil d’étudiants étrangers, de travailleurs étrangers temporaires et de nouveaux arrivants permanents » qui a été annoncé par le précédent gouvernement.
« Ces plafonds doivent rester en vigueur jusqu’à ce que l’offre en logements ait augmenté, et que nous soyons parvenus à réabsorber les niveaux d’immigration », a-t-il précisé, indiquant qu’il n’y a pas de calendrier prédéterminé pour « supprimer ou ajuster ces plafonds ».
Le successeur de Justin Trudeau défend un modèle d’immigration correspondant aux besoins économiques, notamment dans des secteurs confrontés à des pénuries de main-d’œuvre.
Cas spécifique du Québec
En ce qui concerne le Québec, les immigrants doivent s’intégrer à la société québécoise, mais tout devra se faire à un « rythme » compatible.