
En Guinée, les usagers de la route sont souvent pris en tenaille par de nombreuses difficultés durant leur voyage. En plus du mauvais état des routes, ils sont confrontés à d’autres ennuis. Les rackets et la corruption. Des pratiques pourtant interdites par la Loi, mais qui ont l’air d’être érigées en règle. Africaguinee.com a dressé un constat, à travers le pays.
Sur la route Kankan-Siguiri, les voyageurs expriment leur ras-le-bol contre des rackets dont ils sont victimes aux différents points de contrôle. Selon plusieurs témoignages, les usagers subissent la pratique notamment aux barrages de Karifamoriah, dans la préfecture de Kankan, où ils sont contraints de débourser entre 5 000 et 10 000 GNF pour la « levée du barrage » afin de continuer leur chemin. Les passagers dépourvus de carte nationale d’identité sont les plus touchés.
Souvent, ils sont obligés de débourser 10 000 GNF pour éviter de longues palabres avec les agents. Le même constat est fait sur la nationale N°1, reliant Kankan à Conakry, où des points de contrôle, tenus par des forces de défense, imposent des montants similaires. Sur l’axe de Kissidougou, particulièrement avant d’atteindre le quartier Kounakoro, les voyageurs rencontrent ce phénomène fréquemment.
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