
CONAKRY-Une nouvelle étape cruciale démarre ce lundi 25 mars 2024 dans le procès en cours des auteurs présumés du massacre du 28 septembre 2009. Il s’agit du début des confrontations entre « accusés » du même procès. Comment cette phase sera-t-elle menée? Africaguinee.com a interrogé l’ancien bâtonnier, maître Dinah Sampil. Explications.
AFRICAGUINEE.COM : Les confrontations commence ce lundi 25 mars 2024 dans le procès sur les exactions de 2009. Comment cette étape devrait-elle se faire dans ce type de procès ?
MAÎTRE DINAH SAMPIL : La confrontation est commune à tout procès criminel infractionnel. C’est que, tous les points qui semblent obscurs lors des débats et les explications, vont être posés entre deux personnes : Celle qui a soutenu la thèse et celle qui a soutenu l’antithèse. Pour que, de leurs avis, le juge puisse trouver son passage, c’est-à-dire, la porte de sortie. Parce que, vous savez tous que, c’est de la contradiction que peut jaillir la vérité. Donc, ne soyez pas étonnés qu’on puisse appeler deux personnes antagonistes à la barre, pour que chacun donne son point de vue sur la question que le juge va lui poser. Ou que les parties (ministère public, défense, parties civiles), posent aussi leurs questions.
Chaque fois que les dépositions se sont contredites ou lorsqu’on va déceler que tels endroits ne sont pas éclairés, on va poser des questions à l’un et à l’autre, chacun en face de l’autre. Cette fois-ci, c’est au même moment et en même temps. Face au tribunal, les deux ou les trois personnes vont se retrouver, et une seule et même question va leur être posée, pour que chacun donne son point de vue.
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