N’ZEREKORE-Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Nzérékoré ne compte plus jouer avec ceux qui se hasardent à faire des actes repréhensibles et qui portent atteinte à la pudeur et à la dignité.  M. Abdoulaye Komah prévient qu’il va désormais traquer même ceux qui se donnent le plaisir de se filmer en étant « nus » pour satisfaire leur partenaire.

Alors que le pays a été inondé ces derniers temps par des images obscènes montrant les parties intimes de certaines personnalités, ce magistrat rappelle la loi sur la cybersécurité qui selon lui, punit ces genres d’infractions.

« Actuellement avec les téléphones Android, les gens se permettent de s’exhiber, ou de faire des injures à travers les réseaux sociaux. Il n’y a plus de respect pour l’être humain (…) Les autorités ayant constaté cette situation, ont décidé de règlementer cette problématique. On peut utiliser les réseaux sociaux, mais il y a maintenant les lois qui encadrent leur usage. Parce que la liberté a des limites », précise Abdoulaye Komah, procureur de la République près le tribunal de première instance de Nzérékoré.

Les dispositions sont prises pour traquer les individus qui se comportent de la sorte pour humilier leurs frères, annonce le chef du parquet de N’Zérékoré.

« Il faudra qu’on change de comportement. Quelque soit la nervosité qu’on a contre quelqu’un, essayez de vous ressaisir. Parce que publier la nudité de quelqu’un à travers les réseaux sociaux, vous-même vous vous exposez. Parce que tout le monde aura peur de vous par rapport à ce que vous avez fait à l’autre, les gens vont tirer des leçons. Mais en plus de cela, il y a des poursuites judiciaires qui seront engagées contre l’intéressé. L’article 32 de la Loi sur la cybersécurité dit quiconque produit, diffuse, ou met à disposition d’autrui des données de nature à troubler l’ordre ou la sécurité public ou à porter atteinte à la dignité humaine par le biais d’un système informatique se rend coupable du délit et sera puni d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans et d’une amende de 20.000.000 à 300.000.000Gnf. Donc avec ces dispositions, il faut faire attention. Ceux qui partagent aussi sont poursuivables comme des complices. S’ils sont reconnus coupables, ils vont être sanctionnés de la même peine que l’auteur principale (…). Donc, les dispositions sont prises pour traquer les individus qui se comportent de la sorte pour humilier des citoyens », met en garde du Procureur.

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