CONAKRY-Malgré les « menaces » à peine voilées du Mouvement syndical guinéen, Sékou Jamal Pendessa a été reconduit en prison, mardi 29 janvier après une longue audition au Tribunal de Première Instance de Dixinn. C’était sa première fois d’être présenté devant un juge d’instruction. Ce dernier développement intervenu dans ce dossier ultra-médiatisé amène le Syndicat à durcir le ton.
Selon nos informations, le Mouvement syndical a décidé de donner un nouvel ultimatum de 72 heures aux autorités de Conakry pour procéder à la libération de Sékou Jamal Pendessa, faute de quoi il se réserve le droit de passer à la vitesse supérieure. C’est l’une résolutions prises par les défenseurs de la classe ouvrière réunis à la bourse du Travail, selon Ibrahima Kalil Diallo, membre du Bloc Syndical SPPG.
« Le Mouvement syndical a décidé de donne 72 heures aux autorités de Conakry pour procéder à la libération de Sékou Jamal Pendessa. A défaut, on se réserve tous les droits que nous confère la charte de la transition pour passer par d’autres moyens. Notamment, le déclenchement d’une grève générale et illimitée dans tous les secteurs publics et privés du pays, pour non seulement obtenir la libération du camarade Pendessa, mais aussi pour la satisfaction totale et intégrale des autres points de notre plate-forme revendicative. A savoir, la fin du brouillage des radios privées, la réintégration des chaînes privées au niveau du bouquet Canal+ et Startimes, mais aussi la fin de toutes les menaces qui planent sur la tête des journalistes en Guinée« , indique Ibrahima Kalil Diallo, membre du Bloc Syndical auquel appartient Sékou Jamal Pendessa.
Les dirigeants du Syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée (SPPG) n’excluent pas de se constituer « prisonniers » dans les prochains jours dans les différents tribunaux du pays.
FR 
IT