CONAKRY-Le Gouvernement guinéen vient de soulever un problème de logistique pour acheminer les stocks d’hydrocarbures disponibles dans certains pays voisins, tels que la Côte d’Ivoire et la Sierra Léone. Des efforts sont cependant en train d’être fournis pour trouver une solution, a annoncé Ousmane Gaoual Diallo. Mais il va falloir encore un peu de temps pour juguler la crise.

« On a dépoté 14 mille M³ d’essence à Freetown, des accords ont été signés (…) Près de 120 citernes ont quitté la Sierra Leone, et sont en train d’approvisionner progressivement la ville de Conakry et certaines préfectures de l’intérieur. La crise de l’essence est en train d’être petit à petit résolue. Ce n’est pas tout à fait terminer mais, on a des stocks à Freetown qui vont petit à petit venir mais il faut trouver beaucoup de camions pour transporter ces 14 mille M³ d’hydrocarbures », a indiqué le porte-parole du Gouvernement à la télévision nationale.

Cas de la Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a annoncé être prête à approvisionner 50 millions des litres d’essence à la Guinée. Mais le Gouvernement se heurte à des difficultés liées à la logistique.

« Un problème logistique est là, parce qu’il faut plus de 300 camions pour transporter ces hydrocarbures et les dépoter. Il faut trouver ces camions-là, il faut trouver des sociétés, il faut faire appel à d’autres entités parce que des camions ne sont pas disponibles immédiatement pour aller chercher ces hydrocarbures et alimenter les stations de service dans le pays », explique le ministre porte-parole du Gouvernement.

Pour juguler la crise d’essence, il faut encore un peu de temps, selon Ousmane Gaoual Diallo. « Pour ce qui est de l’essence, il faut encore un peu de temps mais une solution est en vue », a-t-il dit, invitant les citoyens à un peu plus de patience et de courage.

« Les guinéens ont vécu une tragédie, nous devons encore renforcer notre solidarité dans la discipline », a-t-il lancé.

A suivre…

Source:https://www.africaguinee.com/crise-dessence-un-probleme-logistique-est-lail-faut-encore-un-peu-de-temps-admet-le-gouvernement/

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