
CONAKRY-L’application de la « Convention collective des Mines, Carrières, Industries minières et assimilées », signée en février 2025, provoque des tensions dans le secteur extractif guinéen. Alors que des travailleurs dénoncent le non-respect des salaires de base minimum par certaines compagnies minières et leurs sous-traitants, l’Inspection Générale du Travail (IGT) est sortie de son silence pour clarifier la situation et rassurer les employés.
Selon la Convention, le salaire de base minimum pour un ouvrier non qualifié est fixé à 2 600 000 GNF pour les sociétés mères et 1 820 000 GNF pour les sous-traitants. Pour les agents de maîtrise, ces montants sont respectivement de 8 500 000 GNF et 5 950 000 GNF. Face aux désaccords sur l’application de ces seuils, la Commission d’Interprétation et de Conciliation de la Branche Professionnelle Mines et Carrières a promis d’intervenir.
Lors d’un point de presse animé ce lundi 1er septembre 2025, l’Inspecteur Général du Travail, Mohamed Ouattara, a reconnu l’existence de « soucis d’interprétation » et a annoncé des mesures pour y remédier. « Vu qu’il y a pas mal de soucis dans différentes sociétés, on a envisagé de mener une tournée, d’aller dans les zones où il y a un problème d’interprétation, pour mener les discussions qu’il faut par rapport à cela« , a-t-il déclaré.
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